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Point Marché – Décembre 2021

L’analyse des marchés de Partageons l’Éco, en partenariat avec Climb (ex-Tacotax) – Décembre 2021

La propagation de la 5ème vague liée à l’épidémie de covid et au variant Omicron ainsi que les mesures sanitaires se sont renforcées, constituant une source majeure d’incertitude depuis la fin de l’année 2021. Pour autant, les marchés financiers sont restés confiants au mois de décembre 2021. Les principaux indices européens et américains ont dépassé leurs records de capitalisation boursière.

 

L’inflation sur 12 mois glissants a continué sa progression en Europe (+4,9%) comme aux États-Unis (+6,8%), stimulée par des effets de base, les prix de l’énergie et les perturbations des chaînes d’approvisionnement. Dans le même temps, les nouvelles inscriptions au chômage sont au plus bas depuis 1969 aux États-Unis. Si la reprise économique s’est modérée en Europe en décembre, en lien avec les pénuries et de la multiplication des cas de covid-19, la situation du marché du travail continue de s’améliorer (7,3% de chômage en octobre).

 

Dans ce contexte, la Réserve Fédérale Américaine a annoncé une accélération de la réduction de ses achats d’actifs tandis que la BCE arrêtera son programme exceptionnel PEPP en mars (en contrepartie d’une hausse temporaire des programmes réguliers). Le soutien monétaire sera donc moins fort en 2022 (si on exclut des risques trop importants liées à l’épidémie).

 

Marché action

Après une légère baisse observée en début de mois, l’ensemble des indices ci-dessus ont connu une forte hausse en décembre. L’indice MSCI World reflète cette hausse (+4,32%), portée par les marchés européens (+5,2% pour EURO STOXX 50) et américains (+5,55% pour le Dow Jones). Le CAC40 dépasse à nouveau la barre des 7000 points et atteint son plus haut niveau jamais enregistré.

Marché taux

Le mois de décembre a été marqué par un véritable point d’inflexion dans le discours des Banques Centrales, même si elles soulignent les risques liés à la reprise de l’épidémie. Pour autant, ces annonces des banques centrales se sont répercutées de façon modéré sur les rendements obligataires, en hausse sur le mois. En outre, l’efficacité des vaccins et la plus faible mortalité du variant Omicron semblent rassurer les investisseurs.