Cette chronique a été réalisée dans le cadre du partenariat avec les Journées de l’économie et l’Institut Pratique du Journalisme Dauphine (IPJ Dauphine). Elle synthétise les discussions qui ont eu lieu à l’occasion de la conférence du 4 novembre 2021 : « Gérer la dette publique post-Covid » [i].
« Annuler la dette, s’appuyer sur la croissance, réformer en profondeur… Modérateur de la conférence « Gérer la dette publique post-covid », l’éditorialiste des Echos Jean-Marc Vittori a condensé les enjeux des débats qui ont animé les discussions pendant plus d’une heure.
« Le record de saut en haut en hauteur de 2009 a été battu ». Par cette forte métaphore sportive, Jean-Marc Vittori, résume une répercussion économique majeure de la pandémie : l’explosion de la dette publique. Deux statistiques : la dette représentait 98 % du PIB en 2019, 116% cette année. « Comment assumer une dette si forte ? », lance l’éditorialise aux Echos sur la scène de la Bourse du Travail. La conférence « Gérer la dette publique post-covid » est lancée, et les intervenants engagent le débat.
Faut-il résorber cette dette, et si oui comment ? A quel point la croissance devient indispensable ? Quelles réformes structurelles à mettre en chantier, que ce soit dans le rapport avec la BCE ou les critères de Maastricht… ? Pendant une heure, quatre avis se sont parfois rejoints, et souvent affrontés : Philippe Aghion, professeur au Collège de France, Jézabel Couppey-Soubeyran, maîtresse de conférence en sciences économiques, Valérie Rabault, présidente du groupe Socalistes à l’Assemblée nationale, et Xavier Timbeau, directeur principal de l’OFCE. Et à la fin, le modérateur, Jean-Marc Vittori, a pris le temps de nous résumer les enjeux de la conférence. »
Juliette BOURGAULT et Pierre KRON
(IPJ Dauphine)
Références :
[i] : http://www.journeeseconomie.org/index.php?arc=a6&num=810