Le géant du porc Smithfield Foods dévoile les conditions de son introduction en bourse prévue

Points clés à retenir

  • Smithfield Foods a dévoilé mardi les conditions de son introduction en bourse prévue, le plus grand producteur de porc américain s’attendant à ce que ses actions coûtent entre 23 et 27 dollars chacune.
  • Le point médian de la fourchette de prix attendue pour l’introduction en bourse donnerait à Smithfield une capitalisation boursière de près de 10 milliards de dollars.
  • Smithfield a demandé à être coté au Nasdaq sous le symbole « SFD ».

Smithfield Foods a dévoilé mardi les conditions de son introduction en bourse (IPO) prévue, le plus grand producteur américain de porc et la société mère WH Group, cotée à Hong Kong, prévoyant tous deux d’offrir 17,4 millions d’actions à un prix compris entre 23 et 27 dollars chacune.

Le plus grand producteur de porc américain estime que cette décision générera 400,4 millions de dollars de produit et a déclaré qu’il aurait près de 397,5 millions d’actions en circulation après l’introduction en bourse, ce qui se traduirait par une capitalisation boursière de près de 10 milliards de dollars à mi-parcours de l’offre. Le haut de la fourchette lui donnerait une capitalisation boursière de plus de 10,7 milliards de dollars.

La société estime avoir généré un bénéfice brut compris entre 515 et 543 millions de dollars sur des ventes comprises entre 3,87 et 3,95 milliards de dollars pour le trimestre clos le 29 décembre.

Après l’introduction en bourse, WH Group détiendrait toujours environ 90 % de Smithfield, qui a demandé à être coté au Nasdaq sous le symbole « SFD ».

L’introduction en bourse prévue intervient après que les sociétés introduites en bourse ont levé 39,32 milliards de dollars aux États-Unis en 2024, soit plus qu’au cours des deux années précédentes, selon les données de Dealogic. Les acteurs du marché s’attendent généralement à ce que 2025 soit une meilleure année pour les introductions en bourse, le président Donald Trump ayant vu un assouplissement des réglementations et la Réserve fédérale réduisant les taux d’intérêt.

Avatar de Lucien Tribout